Le président de région de l’époque ,M. Le Drian, a indiqué dans son courrier de réponse du 18 avril 2013 « je vous invite néanmoins à suspendre dans l’immédiat votre décision radicale pour les producteurs labeliséss SIMPLES ou qui souhaitent le devenir ». En effet le syndicat avait indiqué sa décision de ne pas labelliser les producteurs actuels ou futurs qui seraient concernés par les rejets polluants de cette centrale ( 2 millions de m3 de gaz brûlé à la journée) .
Où en sommes nous aujourd’hui ? :
1- La ministre Delphine Batho a signé en janvier 2013 l’arrêté ministériel autorisant la construction de la centrale. Les enquêtes et autres procédures administratives se mettent en place actuellement sur le terrain. 2- Les associations locales opposées viennent de former un recours juridique , via Maître Faro (Paris) pour demander l’annulation de cet arrêté auprès du tribunal administratif de Rennes 3- Un article de Mediapart du 8 février a fait le point sur ce dossier ( http://www.mediapart.fr/search/apachesolr_search/landivisiau) 4- Les associations locales invitent le Pr Belpomme le 26 avril à Landivisiau pour débattre de la question de santé publique. 5- Isabelle Chaillou, membre du CA a accueilli, avec un maraicher bio voisin, le député PS de Morlaix, M. Bui Ce dernier, bien que favorable à la construction de la centrale, vient d’adresser un courrier aux ministres de l’écologie et de l’agriculture concernant l’impact sur les certifications bio de ce projet d’usine polluante. (PJ2)
Les actions en vue :
1- Une demande de réponse au courrier du 15 Mai émanant des SIMPLES. Nous posions 4 questions précises concernant les pollutions. Ce courrier est resté sans réponse. 2- Une attention particulière aux autres projets d’installations polluantes en cours en France qui pourraient affecter les producteurs de PAM, labellisés SIMPLES ou non. 3- Une opération « herborisation » lors du printemps des SIMPLES organisé à Plounéour Ménez le 9 Juin 2013 afin d’identifier des espèces rares. Pour information, la ligne THT et le gazoduc traverseraient une zone NATURA 2000.
Isabelle Chaillou / Loïc Le Pollès